les organisations soussignées demandent aux États d’Amérique latine et des Caraïbes de renforcer les mécanismes de prévention, d’attention aux victimes, d’enquête et de sanction de ce crime, qui touche principalement les filles, les adolescentes et les femmes.
Il est reconnu que des progrès législatifs ont été réalisés dans la région qui ont permis d’identifier et de punir les personnes impliquées dans le crime de traite des personnes, sous ses différentes formes. Cependant, les mesures de prévention et de lutte n’ont pas donné les résultats escomptés ; au contraire, les Amériques représentent la région du monde où l’incidence criminelle de la traite des personnes est la plus élevée, avec une augmentation permanente au cours des dernières années, selon le rapport de l’OCDE. Haut Commissariat des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC).[1]
À cet égard, le Le rapport mondial 2018 de l’ONUDC sur la traite des personnes note que… le plus grand nombre de victimes de la traite des personnes se trouve dans la sous-région du Mexique, de l’Amérique centrale et des Caraïbes, avec un taux de 1,6 cas pour 100 000 habitants, touchant principalement les filles (55%) et les femmes (25%), suivies des garçons (11%) et des hommes (9%), avec un taux de 1,6 cas pour 100 000 habitants. l’exploitation sexuelle, qui est la principale activité (87%).
Dans le cas de l’Amérique du Sud, l’exploitation touche principalement les femmes (51%) et les filles (31%), suivies des hommes (12%) et des garçons (6%). Dans cette sous-région, 58% des victimes sont exploitées sexuellement.
Il est important de noter que les victimes identifiées en Amérique latine et dans les Caraïbes proviennent de la même région. Soixante-quinze pour cent des victimes identifiées au Mexique, en Amérique centrale et dans les Caraïbes sont originaires de ces mêmes pays, tandis que le reste provient d’Amérique du Sud ou du Nord. Dans le cas de l’Amérique du Sud, 93% des victimes appartiennent à la même sous-région.
Le crime de traite des êtres humains est étroitement lié au phénomène de la migration, qui s’est accentué en Amérique latine en raison de la crise politique au Venezuela et au Nicaragua, ainsi que de la violence et du crime organisé en Amérique centrale et au Mexique. Dans les Caraïbes, il y a aussi des victimes de ce crime en Haïti et en République dominicaine.
La combinaison de la pauvreté, de l’inégalité, de l’inégalité des sexes, du faible taux de scolarisation, de l’absence d’enregistrement des naissances, des catastrophes humanitaires et des conflits armés sont autant de facteurs qui font que les filles, les garçons et les femmes de la région risquent davantage d’être victimes de ce crime.[2]
Dans le cadre du COVID-19, les mesures de confinement pour éviter la contagion et la propagation du coronavirus ont conduit à la fermeture des frontières et à la suspension des procédures légales, ainsi qu’à la réduction des ressources économiques, matérielles et humaines pour prévenir et s’occuper des victimes de ce crime.[3]Tous ces éléments rendent les filles, les garçons et les femmes encore plus vulnérables au recrutement par des organisations criminelles.
Compte tenu de ce qui précède, les organisations soussignées avertissent que les droits des enfants, des adolescents et des femmes migrantes et réfugiées sont en danger, et nous demandons donc aux États de la région de :
Nous réitérons notre engagement en tant que société civile à soutenir les efforts des États dans la lutte contre le crime de la traite des personnes et demandons le renforcement des capacités institutionnelles pour prévenir ce crime, en particulier chez les filles, les garçons et les femmes.
Organisations partenaires du programme de soutien à la société civile de Save the Children en Amérique latine et dans les Caraïbes
[1] ONUDC (2018), Rapport mondial sur la traite des personnes. Disponible sur : https://www.unodc.org/documents/data-and-analysis/glotip/2018/GLOTiP_2018_BOOK_web_small.pdf
[2] UNICEF (2005), Manuel pour les parlementaires contre la traite des enfants. Disponible sur : https://www.unicef.org/spanish/publications/files/Contra_la_trata_de_ninos_ninas__adolescents.pdf
[3] Office des Nations unies contre la drogue et le crime (6 mai 2020), COVID-19 : l’ONUDC met en garde contre les risques accrus pour les victimes de la traite des êtres humains. Disponible en :
https://www.unodc.org/mexicoandcentralamerica/es/webstories/2020_05_AumentoRiegos_Trata_COVID19.html
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