Les enfants et les adolescents ont participé à la 39e réunion des autorités de haut niveau sur les droits de l’homme avec le soutien de Global Infancia.

DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS ONT PARTICIPÉ À LA 39E RÉUNION DES AUTORITÉS DE HAUT NIVEAU SUR LES DROITS DE L'HOMME AVEC LE SOUTIEN MONDIAL DES ENFANTS

Le 12 mai, la 39ème Réunion des Hautes Autorités des Droits de l’Homme (RAADH), Commission permanente Niñ@Sur, a eu lieu virtuellement, avec la participation de 78 représentants des pays membres et associés du MERCOSUR. La réunion a eu lieu dans le cadre de la présidence pro tempore du MERCOSUR par le Paraguay.

Global Infancia a accompagné la participation des enfants et des adolescents à cette activité. Les pays où les enfants et les adolescents étaient représentés à cette occasion étaient les suivants : Paraguay, Argentine, Brésil, Uruguay, Chili, Colombie, Équateur et Pérou.

Au cours de la réunion, des propositions ont été présentées dans quatre blocs thématiques : renforcement des capacités de protection des familles ; enfants sans soins parentaux ; stratégies socio-éducatives pour la prise en charge des adolescents ; et protection post-pandémique.

Après que des représentants régionaux aient présenté les progrès et les défis des projets mis en œuvre dans chaque bloc thématique, les enfants et adolescents de RedSurca ont pu exprimer leurs recommandations, qui ont été écoutées par les autorités présentes et qui seront ensuite analysées par les équipes techniques de chaque institution dirigeante afin d’y répondre.

Parmi les recommandations les plus importantes en termes de renforcement des capacités de protection des familles, citons : offrir des espaces pour aider la santé mentale, si affectée pendant la pandémie et par la pression intrafamiliale ; développer des plans pour construire l’avenir des enfants et des adolescents, et créer des programmes ayant accès à l’ensemble du territoire ; décentraliser l’aide aux familles et les impliquer dans la formation à la parentalité respectueuse.

En ce qui concerne les enfants sans protection parentale, les recommandations étaient les suivantes : travailler correctement pour que les droits des enfants et des adolescents soient respectés et garantis ; allouer les ressources nécessaires aux organes gouvernementaux afin de garantir leurs droits ; veiller à ce que les enfants et les adolescents participent à la conception des programmes ; assurer un meilleur suivi des institutions qui accueillent des enfants et des adolescents ; et veiller à ce que les droits des enfants soient respectés et garantis. NNA sans famille.

Le troisième bloc thématique proposait également : d’améliorer les conditions d’éducation, de santé et de travail des familles en situation de vulnérabilité, en particulier les familles noires, indigènes et migrantes, qui réduisent le risque de contextes pouvant conduire les adolescents à entrer dans le système socio-éducatif ; que les États promeuvent et garantissent le droit à l’éducation et la participation effective des adolescents aux environnements socio-éducatifs ; d’informer les écoles sur les problèmes de grossesse et de prostitution des adolescents.

Enfin, dans le quatrième bloc, ils ont recommandé : l’organisation de réunions de débat et de discussion avec les adolescents sur la santé mentale, en donnant la priorité aux adolescents qui ont acquis un certain type de trouble émotionnel pendant la pandémie ; la création d’un poste de police spécialisé dans la cybercriminalité contre les enfants et les adolescents, afin de garantir la sécurité de l’enfant. NNA utilisateurs d’Internet, comme source d’étude et de connaissance ; expansion et efficacité dans la diffusion des canaux de dénonciation de la violence envers les enfants et les adolescents, entre autres.